Dimanche 6 avril 2008 à 11:22

Là, je ne sais plus bien. S'il faut rire ou partir. Qu'importe, je n'ai jamais su prendre les bonnes décisions. En attendant j'ai le cœur qui s'étiole, une paresse qui s'installe, J-14 avant la moitié d'une année, et toujours ces mêmes étoiles au fond des yeux. Les mots arrivent ce soir, je veux dire les vrais mots. Ceux qui respirent le Bonheur, ceux que je ne sais pas écrire, simplement vivre.

Et l'on se prend à rêver, de ce que l'on aurait du être, de ce que l'on sera, de ce que l'on était. On se surprend à rire, vivre un peu plus fort. Rien n'a d'importance, et pourtant, nos mains continuent de frôler, nos yeux continuent de chercher. Le moindre défaut, la moindre trace de fragilité, immensément grand. Fuir ne rime à rien, on ne sait même plus ce qui nous échappe. L'éclat de nos vies se mêlent à nos danses, j'ai choisi d'être ce que je suis, et non ce que je devrais être.

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Vendredi 28 mars 2008 à 20:38


C
'est fou. Comme l'on se détruit, comme l'on s'aime, de la même manière, avec la même force.
Il y a des histoires qui ne sont que des pèles-mêles de sentiments, ces choses bancales qui nous
habitent, nous abiment. Vois-tu encore le feu, sens-tu encore la flamme, la passion qui nous enivre,
nous épuise. Mes lèvres se sont trop tirées, mes joues ont trop rougies de tes mots, de nos rires.
Mais avec toi le trop devient pas assez, j'en redemande, de cette vie, de ce nous, de ces moments
d'égarements. J'ai encore les images, les voix, le gout de ces soirées trop arrosées, de cette fumée
brulante, piquante, dont on ne se passe plus, à force. J'ai encore les traces de ces querelles éphémères,
de ces luttes incessantes, mais après. Après je ne sais pas, je découvre à pas feutré ce qu'il se cache
derrière ces grands secrets. J'entrouvre des portes, emprunte un chemin différent à chaque fois et puis,
peu importe la fin. Le voyage est bien trop bon.

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Lundi 24 mars 2008 à 11:05

Il paraît qu'ici on ne sent plus le bonheur, que nos rêves d'adolescentes ne s'en vont plus toucher le ciel, que les draps sont humides et respirent l'abandon. A ce qu'aujourd'hui aurait pu être, à ce que demain ne sera jamais. A ces instants si doux perdus en chemin, les cœurs qui se tordent, les cœurs qui s'emballent, des mails & des lettres que l'on n'ose plus lire parce que. Il manque une suite, bien sûr, une fin prenante comme on en veut toutes. Mais pas là, pas maintenant. J'ai mal, je pleure, depuis bien trop longtemps. Pour rien, pour tout, pour toi, pour elle, pour ces inconnus, leurs mots m'ont laissés à la dérive. Il n'y a pas de solutions puisqu'il n ‘y a plus de problèmes.
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Lundi 17 mars 2008 à 18:04


C
es mots qui me transcendent, ces gestes qui m'emportent, là ou tout n'est rien, les choses m'importent peu. Des avant-goûts de saisons qui s'évaporent bien trop vite, et puis. L'instant a été effleuré du bout des doigts, il m'en faut peu, je savoure. Chaque miette, chaque trésor enfoui, je bois jusqu'à la lie. Les mots s'envolent, ils redescendent, trop vite, trop fort, pas assez, j'en veux encore. Déchirer les pages des magasines, s'inventer cette vie rêvée, flâner sur les pavés, les talons à la mains, sentir le sol froid rien qu'un peu. Pester contre la pluie, contre cette frange qui boucle, cacher un sourire au fond d'une rancœur et rire parce qu'au fond, j'aime ça. Cacher le naturel ne me sert plus à rien, j'ai besoin de sincérité, de réel et de concret. Le mensonge ne me convient plus, il est temps enfin. J'affirme, j'ose, je dis, je crie, j'écris. Oh j'ai toujours cette culpabilité ancrée à mon visage, les vestiges de ces luttes, ces rides qui se creusent lorsque la souffrance se fait trop lourde. Il faut un début à tout, voici le mien.
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Samedi 8 mars 2008 à 12:06


I
l y avait des mots, il y avait les marques du temps. Et puis. Trahison, comme un souffle nouveau.
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