Dimanche 2 mars 2008 à 13:55

Samedi 23 février 2008 à 20:23


Mon livre de Géographie m'appelle, les épisodes de Skins se succèdent et s'intercalent entre ceux de Grey's Anatomy, One Tree Hill et Docteur House. Je deviens une véritable nolife, et je ne sais plus si ça me déplait. La même musique se répète inlassablement depuis ce matin, j'ai mal à la tête. Depuis 5 longues semaines. Les mots que je balance ne s'envolent plus avec le vent. J'ai ri vendredi pour des bêtises. J'ai ri et la coiffeuse aussi. Plus elle coupait et plus mes yeux s'agrandissaient. Plus elle jouait avec ses ciseaux et plus je me calais au fond de mon siège. On dirait une petite fille, m'a-t-elle dit. Et j'ai souri parce qu'on me le dit souvent. Quand je saute dans les flaques, quand je marche sur les pavés, quand je me cache de l'orage, quand je chante fort, quand je pleure dans ses bras et quand on me demande si je suis en seconde et que je prends mon air boudeur pour répondre non, non en Terminale vous savez ?

 

J'ai des souvenirs d'été qui me reviennent, des souvenirs de fins d'année. Le soleil dans la cour, nous par terre ou sur les bancs, nous souriants, nous heureux, nous insouciants inconscients, nos projets qui éclatent au grand jour, les rires moqueurs, les yeux rieurs. Les mains qui se scellent, des ne me quitte pas susurrés à l'oreille. On était bien, ou pas. On allait, contre le monde, contre les autres. On allait. Se rappeler, certains moments d'été.

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Lundi 18 février 2008 à 20:05


Les yeux de l'innocence, le sourire qui s'étire encore et encore. Aussi fort que l'ivresse qui s'empare de nos corps, l'ivresse qui fait briller nos yeux, l'ivresse qui fait trembler nos jambes et fait battre plus fort les cœurs les plus froids. De ces dates que l'on retient, de ces moments qui valent de l'or, de ces trésors que l'on garde secrètement. Danser sur les pavés, chanter fort, chanter faux, vivre le plus simplement possible. Allumer une dernière cigarette, encore, et promettre d'arrêter, toujours. Je ne mettrai pas ma naïveté de côté, je ne me laisserai plus atteindre aussi facilement. Je cherche encore son corps la nuit, et je sens toujours son odeur, partout. Il respire l'amour et je suis pleine de doutes. Ca ne rime à rien, c'est mieux que tout. Je suis une contradiction à moi toute seule. Je ne vois qu'une fin heureuse, et même. Il n'y aura pas de fin.

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Vendredi 15 février 2008 à 11:12



J'attends. C'est futile, au fond. J'attends, là, toute seule. J'espère un regard, une attention, un geste, un effleurement, un mépris, une arrogante indifférence. N'importe quoi. J'attends qu'il me prouve que j'existe. J'ai parcouru tous nos souvenirs et déjà tout sonnait faux. Son nom est gribouillé sur toutes les pages de l'album photo. Les voyelles qui s'entremêlent fredonnent encore et j'ai mal. Je souris quand il sourit, je pleure quand il s'énerve, je pleure quand il crie, je pleure quand il s'en va. Il joue de moi et j'accepte. J'ai craché la fumée de ma dernière cigarette, et j'ai craché ma faiblesse. J'ai retenu le reste, j'ai ravalé chaque larme parce que. Il n'y a plus rien qui fredonne, plus rien qui bourdonne, rien à part son impertinence. J'ai mal peut-être, je crois, je ne sais pas, ai-je déjà su ? J'attends. Qu'on me bouscule, qu'on me renverse, qu'on me trouble, qu'on me surprenne. Je sens encore sa main, je sens encore son cœur, je vois la neige qui tombe sur les boulevards et nous au milieu. Tu me manques. C'est fini.

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Mercredi 13 février 2008 à 19:40




Je n'ai pas confiance en moi.

Et j'ai mal, parfois.



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