Jeudi 27 août 2009 à 16:03
J'ai retrouvé la pièce centrale du puzzle. Un peu usé, les angles adoucis, les angles abimés, les angles irrités par le temps. Les couleurs sont ternies, elles se ravivent quelque fois, toujours un peu plus fort. J'ai toujours cette culpabilité qui me pèse mais je grandis. Je me transforme. C'est au fond de moi, au creux de mes hanches. Et mes émotions que l'on peut pétrir à tout va collent à ma peau. Je suis un livre ouvert. Mes lèvres se tirent, se pincent, rougissent au rythme des baisers, des caresses, des affabulations. Affabulations. Pas vraiment des mensonges, pas vraiment une réalité. Des affabulations pour paraître plus belle, plus intelligente, moins banale, plus souriante, moins râleuse. Ne plus être soi, ne pas être une autre non plus. Exister, disparaitre, être emportée par les remous, par les vagues, par les uns & les autres. Sortir la tête de l'eau, prendre une énorme bouffée d'air, celle qui te ramène à la raison & qui appelle une ribambelle d'autres bouffées d'air. J'ai trop lutté contre moi même. Je me suis vue comme mon adversaire la plus cruelle, la plus envahissante. Je me suis trompée. Je grandis, je m'assume, je deviens ma meilleure alliée. Je me sens revivre. Je me sens belle. Je me sens bien.
Lundi 20 juillet 2009 à 12:14
(Demoiselle qui copie quelques articles en prenant la peine de les modifier, au cas où. Ici : mimiss337)
Dimanche 19 juillet 2009 à 20:26
Les choses ont dépéri autour de moi, j'ai sauté quelques pages de ma vie, abandonné les chapitres trop longs, j'ai déchiré quelques lignes, si bien que je me suis perdue. Je le suis encore. J'ai des sourires là, au bord du coeur, au bord des yeux, j'ai des sourires qui m'entrainent haut, qui m'évitent les chutes. Je suis restée ancrée dans la nostalgie quelques heures de trop, il est temps de dégriser la vie, il est temps de remettre un peu de rose dans les coeurs et sur les lèvres. Je reviens, je pose mes maux, je ne veux plus fuir. Le soleil me réchauffe la peau, au même instant. Un signe, je crois
Mardi 24 février 2009 à 14:20
Je devrai baisser les armes, faire s’effondrer mes forteresses. Me tenir droite et avancer, ne plus me cacher. La plus grande honnêteté consiste à avouer que rien ne va. Alors je le dis, je le crie, j’en pleure et j’en ris. Je ne vais pas. Je me suis perdue dans mes plus grands mensonges et dans mes peurs les plus secrètes. Je ne pense qu’aux remords, aux regrets, j’ai perdu la seule force qu’il me restait. J’avais l’espoir au creux de moi, je l’ai laissé filer. J’ai le cœur à l’envers, mes coups de blues rythment mes journées. Plus rien ne claque sur les pavés, je passe en silence. Aucun lien à mes poignets, aucune ficelle à tirer, rien que le vide, l’absence qui s’enroule autour de mes hanches. Je donne des coups de pied en l’air, j’envoie valser ce que je n’ai plus. Je voudrais dégriser cette vie, retrouver les couleurs. Je veux le bleu de l’été, les senteurs du printemps. Je veux cette douceur qui nous enveloppe, cette chaleur qui nous caresse. Je veux la satisfaction. Je veux le bonheur bien plus qu’une simple journée. Un bonheur qui dure, qui s’anime chaque matin pour me rejoindre chaque nuit. Les craintes du lendemain sont étouffantes, oppressantes. Je ne sais profiter de rien, la peur de tout perdre est bien trop présente. La déception me tord le ventre, me brûle la gorge et me pique les yeux. J’ai tant de colère à déverser que rien ne vient. J’ai tout refoulé, une fois de trop. Il est trop tard, trop tard pour laisser filer ces mauvais mots. Il n’y a plus que des larmes la nuit, des larmes vides de sens, des larmes qui coulent dans l’insouciance. Je pleure des maux qui n’ont plus de sens. Tout est vide de sens. J’avais besoin qu’on me tende une main, je l’ai lâchée par faiblesse, je regrette.