C'est fou. Comme l'on se détruit, comme l'on s'aime, de la même manière, avec la même force.
Il y a des histoires qui ne sont que des pèles-mêles de sentiments, ces choses bancales qui nous
habitent, nous abiment. Vois-tu encore le feu, sens-tu encore la flamme, la passion qui nous enivre,
nous épuise. Mes lèvres se sont trop tirées, mes joues ont trop rougies de tes mots, de nos rires.
Mais avec toi le trop devient pas assez, j'en redemande, de cette vie, de ce nous, de ces moments
d'égarements. J'ai encore les images, les voix, le gout de ces soirées trop arrosées, de cette fumée
brulante, piquante, dont on ne se passe plus, à force. J'ai encore les traces de ces querelles éphémères,
de ces luttes incessantes, mais après. Après je ne sais pas, je découvre à pas feutré ce qu'il se cache
derrière ces grands secrets. J'entrouvre des portes, emprunte un chemin différent à chaque fois et puis,
peu importe la fin. Le voyage est bien trop bon.
©
Is that the same for you ?