Won't you be my solid ground?
Puisqu'il faut écrire, que les mots se cognent à mes doigts, puisque les lendemains semblent dérisoires, et que tout devient futile. Je ne pleurerai plus. J'ai promis au vent, aux inconnus, j'ai crié les promesses véritables et les mensonges amers. J'ai hurlé contre ce temps mesquin, contre ces heures qui me dépassent, contre la vie qui file, que l'on retient une dernière fois. Hier c'était bien, le temps de quelques danses, deux trois sauts, un masque qui pique les yeux, une perruque rose et des regards aguicheurs. Hier c'était bien, entre les souvenirs, les retrouvailles, les cris d'un fan club intenable. J'ai encore le goût de ce savant mélange d'amour et d'amitié, des piliers de Terminale ES2 et de l'amoureux à jamais. J'ai encore le goût du bonheur qu'ils m'apportent, leurs sourires et leurs câlins étouffants. Je sais seulement écrire sur eux, j'entends encore leurs cris, leurs rires et leurs blagues. Bientôt j'aurai écrit 18 pages de ma vie, des chapitres entiers leur sont consacrés. Des lignes remplies de cette vie, de la vraie, de celles qui laissent des sourires qui te mangent le visage. Des lignes que le temps n'efface pas, qui résistent aux caprices du vent, des lignes qu'on écrit qu'une fois, tellement elles sont uniques.
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