et.al0rs - Subtile. Une préférence pour les repentirs,http://et.al0rs.cowblog.frCowblogfrMon, 22 Nov 2010 23:22:42 +0100180http://et.al0rs.cowblog.fr/ochrasy-3062207.htmlOchrasyInconnue. Et tellement mieux comme ça.]]>http://et.al0rs.cowblog.fr/commentaires-3062207.htmlMon, 22 Nov 2010 23:22:00 +0100http://et.al0rs.cowblog.fr/ochrasy-3062207.htmlhttp://et.al0rs.cowblog.fr/you-can-t-always-get-what-you-want-2896444.htmlYou can't always get what you want,http://et.al0rs.cowblog.fr/images/52141audreyhepburn2.jpg

J
'ai retrouvé la pièce centrale du puzzle. Un peu usé, les angles adoucis, les angles abimés, les angles irrités par le temps. Les couleurs sont ternies, elles se ravivent quelque fois, toujours un peu plus fort. J'ai toujours cette culpabilité qui me pèse mais je grandis. Je me transforme. C'est au fond de moi, au creux de mes hanches. Et mes émotions que l'on peut pétrir à tout va collent à ma peau. Je suis un livre ouvert. Mes lèvres se tirent, se pincent, rougissent au rythme des baisers, des caresses, des affabulations. Affabulations. Pas vraiment des mensonges, pas vraiment une réalité. Des affabulations pour paraître plus belle, plus intelligente, moins banale, plus souriante, moins râleuse. Ne plus être soi, ne pas être une autre non plus. Exister, disparaitre, être emportée par les remous, par les vagues, par les uns & les autres. Sortir la tête de l'eau, prendre une énorme bouffée d'air, celle qui te ramène à la raison & qui appelle une ribambelle d'autres bouffées d'air. J'ai trop lutté contre moi même. Je me suis vue comme mon adversaire la plus cruelle, la plus envahissante. Je me suis trompée. Je grandis, je m'assume, je deviens ma meilleure alliée. Je me sens revivre. Je me sens belle. Je me sens bien.]]>
http://et.al0rs.cowblog.fr/commentaires-2896444.htmlThu, 27 Aug 2009 16:03:00 +0200http://et.al0rs.cowblog.fr/you-can-t-always-get-what-you-want-2896444.html
http://et.al0rs.cowblog.fr/in-between-days-2879570.htmlIn between days,Je m'étais dit, je m'étais promis, je m'étais dit. Rien sur lui, pas une ligne, pas un début de lettre, pas une parenthèse qui laisserait entrevoir un bout de nous, un bout de rien, un bout d'histoire. Je me fais mal toute seule, à briser mes promesses. Il n'est pas là, il est loin, il est partout. Dans le ciel bleu, dans les nuages noirs, dans l'air frais, dans les soirs d'été trop étouffants, il est dans chaque heure, chaque minute. Il y a un Je t'aime écrit dans ma chambre, il y a un Je t'aime au feutre noir qui attire mon regard le matin, le soir. Il y a mes yeux qui se brouillent, d'avoir perdu cet amour et d'en être la cause. Et qui a t-il de plus dur que de le savoir ? D'être à l'origine de ce grand chantier, d'être celle qui a détruit deux ans d'amour. J'ai pris notre histoire et j'en ai fait des confettis, des miettes, il ne reste rien, à part la poussière, à part des bouts d'un puzzle auquel il manquera toujours une pièce. La pièce centrale, celle avec un gros coeur rouge dessus, celle qu'on s'amuse à dessiner depuis toujours, sur un coin de feuille, sur un bout de table, sur les vitres embuées. Je connais l'amour à sens unique, celui qui envoie des mots d'amour à un autre qui ne les recevra jamais. Je connais cet amour, il ne me plait pas. J'aimerai le laisser là, sur le quai d'une gare, sur les bancs d'un aéroport. Dans un mois, je serai sur ces quais, sur ces bancs. Le coeur lourd ou léger, le puzzle assemblé ou détruit à jamais. En attendant, je me tourne et me blottis contre personne, je suis entourée d'un vide impossible à remplir.

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(Demoiselle qui copie quelques articles en prenant la peine de les modifier, au cas où. Ici : mimiss337)]]>
http://et.al0rs.cowblog.fr/commentaires-2879570.htmlMon, 20 Jul 2009 12:14:00 +0200http://et.al0rs.cowblog.fr/in-between-days-2879570.html
http://et.al0rs.cowblog.fr/c-est-encore-2879273.htmlC'est encore.Je reviens. Deux mots déposés, et j'ai déjà envie de partir loin, très loin. Faire demi-tour, glisser sur la pointe des pieds ou peut-être même claquer la porte. Je pose mes mots honteusement, maladroitement, je suis gênée. Mes doigts hésitent, courent un peu et trébuchent bien trop souvent. Ils se trompent de sens, ils effacent, recommencent, ils virevoltent, se sentent légers et s'écrasent, repus, ils s'écrasent en effaçant encore et encore. Je viens, je pars, je suis toujours aussi complexe. Rien n'a changé. Tout est différent. Le spleen est toujours aussi doux, les peines sont encore là, elles ont juste changé de port, elles ont voyagé, se sont accrochées à quelques sourires, sont venues mourir dans les bras de quelques inconnus, de quelqu'un de connu. J'ai gardé quelques masques, j'ocille entre bonheur et volupté, entre débandade et marées de sel. Un garçon est là encore, ou peut-être plus. L'histoire est trop complexe pour en faire le tour en quelques mots. Mais les sentiments sont bien trop simples pour ne pas aller à l'essentiel. Ce garçon, aux yeux bleux, ce garçons aux milles sourires, ce garçon est mien et je l'aime. Je n'en dirai pas plus, je garde les papillons, je garde les secrets, égoïste bien plus que de raison. Les souffrances sont gardées dans la malle aux souvenirs, je compte les grains de poussière qui s'y déposent et j'espère, secrètement, que cette malle restera fermée à jamais.

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Les choses ont dépéri autour de moi, j'ai sauté quelques pages de ma vie, abandonné les chapitres trop longs, j'ai déchiré quelques lignes, si bien que je me suis perdue. Je le suis encore. J'ai des sourires là, au bord du coeur, au bord des yeux, j'ai des sourires qui m'entrainent haut, qui m'évitent les chutes. Je suis restée ancrée dans la nostalgie quelques heures de trop, il est temps de dégriser la vie, il est temps de remettre un peu de rose dans les coeurs et sur les lèvres. Je reviens, je pose mes maux, je ne veux plus fuir. Le soleil me réchauffe la peau, au même instant. Un signe, je crois
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http://et.al0rs.cowblog.fr/commentaires-2879273.htmlSun, 19 Jul 2009 20:26:00 +0200http://et.al0rs.cowblog.fr/c-est-encore-2879273.html
http://et.al0rs.cowblog.fr/33-love-was-blind-and-i-was-too-blind-to-see-2796540.html33. Love was blind, and I was too blind to see, http://et.al0rs.cowblog.fr/images/maurlondon.jpg

Je devrai baisser les armes, faire s’effondrer mes forteresses. Me tenir droite et avancer, ne plus me cacher. La plus grande honnêteté consiste à avouer que rien ne va. Alors je le dis, je le crie, j’en pleure et j’en ris. Je ne vais pas. Je me suis perdue dans mes plus grands mensonges et dans mes peurs les plus secrètes. Je ne pense qu’aux remords, aux regrets, j’ai perdu la seule force qu’il me restait. J’avais l’espoir au creux de moi, je l’ai laissé filer. J’ai le cœur à l’envers, mes coups de blues rythment mes journées. Plus rien ne claque sur les pavés, je passe en silence.  Aucun lien à mes poignets, aucune ficelle à tirer, rien que le vide, l’absence qui s’enroule autour de mes hanches. Je donne des coups de pied en l’air, j’envoie valser ce que je n’ai plus. Je voudrais dégriser cette vie, retrouver les couleurs. Je veux le bleu de l’été, les senteurs du printemps. Je veux cette douceur qui nous enveloppe, cette chaleur qui nous caresse. Je veux la satisfaction. Je veux le bonheur bien plus qu’une simple journée. Un bonheur qui dure, qui s’anime chaque matin pour me rejoindre chaque nuit. Les craintes du lendemain sont étouffantes, oppressantes. Je ne sais profiter de rien, la peur de tout perdre est bien trop présente. La déception me tord le ventre, me brûle la gorge et me pique les yeux. J’ai tant de colère à déverser que rien ne vient. J’ai tout refoulé, une fois de trop. Il est trop tard, trop tard pour laisser filer ces mauvais mots. Il n’y a plus que des larmes la nuit, des larmes vides de sens, des larmes qui coulent dans l’insouciance. Je pleure des maux qui n’ont plus de sens. Tout est vide de sens. J’avais besoin qu’on me tende une main, je l’ai lâchée par faiblesse, je regrette.

 


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http://et.al0rs.cowblog.fr/commentaires-2796540.htmlTue, 24 Feb 2009 14:20:00 +0100http://et.al0rs.cowblog.fr/33-love-was-blind-and-i-was-too-blind-to-see-2796540.html
http://et.al0rs.cowblog.fr/32-flick-your-cigarette-and-then-kiss-me-2786221.html32. Flick your cigarette and then kiss me,http://et.al0rs.cowblog.fr/images/janea.jpg

S
es mains qui courent sur mon dos, ses doigts qui glissent jusqu’au nombril. Je rougis. Je cherche sa nuque, je cherche cet endroit où mes lèvres viennent se cacher, où mon souffle vient se perdre. Il parle, il questionne, je ne comprends pas, je n’entends pas bien. Je suis ailleurs, loin des mots, loin des promesses. Je suis dans le rêve, dans la splendeur. Je lui laisse une place auprès de moi, au dessus de moi, en moi. Il me touche, il m’émeut, il atteint toutes les parcelles de mon corps, tous les fragments de mon cœur. Il est là, c’est lui. Lui. Je suis dans la douceur, je suis dans la torpeur, je suis à lui. Pour une heure, peut-être deux, je suis à lui, je suis pour lui. Soixante minutes d’existence, donne moi une minute de plus, juste une. Encore une. Mes cheveux s’emmêlent à ses mains, je cherche la chaleur, l’harmonie. Il parle encore, je perçois des sons, des cris, des mots. Des mots, un mot. Il m’aime. Je suis ailleurs, je suis loin des promesses, je vis dans l’amour.


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http://et.al0rs.cowblog.fr/commentaires-2786221.htmlSun, 08 Feb 2009 14:23:00 +0100http://et.al0rs.cowblog.fr/32-flick-your-cigarette-and-then-kiss-me-2786221.html
http://et.al0rs.cowblog.fr/31-let-s-start-a-band-2735454.html31. Let's start a band,"Heart, want, need (...) You can't measure a dream."


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Je laisse les larmes s'échapper, se glisser sur mes joues, mourir aux commissures de mes lèvres. Je m'abandonne sous l'eau chaude de la douche, je me vide, je m'effondre. Les yeux fermés, Lennon en fond sonore, je reste immobile dans cette chaleur, sous cette cascade d'eau brûlante. L'eau, les larmes, on ne distingue plus bien, on ne distingue plus rien. J'efface les dernières traces de mascara, j'enlève le maquillage, mon masque. Mon corps, mes sentiments, mis à nus. Je n'ai même plus l'ombre d'une seule pensée, je suis vide, plus rien ne m'habite. Je reste là, debout, fière et orgueilleuse. Je me cache derrière cette arogance, ces faux-semblants. Ce sont mes dernières forces, mes derniers espoirs. L'eau les entraine, je craque. Ils m'ont eue. Je suis à terre, je suis inerte, je ne me relèverai pas, je ne peux plus. Je ne veux plus. On appelle ça la fin, je crois.
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http://et.al0rs.cowblog.fr/commentaires-2735454.htmlSun, 30 Nov 2008 16:06:00 +0100http://et.al0rs.cowblog.fr/31-let-s-start-a-band-2735454.html
http://et.al0rs.cowblog.fr/30-four-seasons-2724267.html30. Four seasons,http://et.al0rs.cowblog.fr/images/247653.jpg

C
'était un matin, prémice d'une journée ordinaire. Un matin sous les draps, loin du froid et de la pluie, un matin où l'on laisse le monde tourner sans nous. Le pied entre deux mondes, à ne plus savoir s'il faut se lever ou se laisser tomber pour de bon. Les oreillers humides me rappellent les nuits trop agitées, la chaleur des couvertures me conforte et me rassure. Je suis bien, je suis mal, je suis une fille. Une fille coincée, prise au piège par elle même, une fille trop ceci ou pas assez. Une fille aux extrèmes, aux sommets trop vertigineux, aux pentes trop raides. Je trébuche souvent, le coeur en avant, et je me bats pour maintenir un équilibre. Instable et frivole, peut-être, blessée et perdue sûrement. J'enfile les sentiments un à un, ils glissent sur moi, fluides et limpides. Je les accroche ensemble, ils se suivent et s'assemblent en collier, en bracelet, parures d'une journée, de bien trop de nuit. C'était un matin, neuf heures trente-sept, un dimanche.

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http://et.al0rs.cowblog.fr/commentaires-2724267.htmlSun, 16 Nov 2008 14:11:00 +0100http://et.al0rs.cowblog.fr/30-four-seasons-2724267.html
http://et.al0rs.cowblog.fr/29-come-home-come-home-cause-i-ve-been-waiting-for-you-for-so-long-so-long-2708849.html29. Come home, come home cause I've been waiting for you for so long, so long.http://et.al0rs.cowblog.fr/images/19412056911.jpg

J
'ai les joues encore rougies par la nuit, le froid qui s'étire doucement. Je me suis assise au fond d'un siège, les lumières de la ville s'éloignaient, on roulait, j'étais bien. Je percevais quelques bruits de fonds, il y avait des rires je crois, le bruit d'une bouteille qui tombe mais qu'importe, il n'y avait que lui dans mes yeux, autour de moi, partout il n'y avait que lui. Je sens encore ses mains, ses bras, toujours, je le sens me serrer, m'enlacer, m'aimer. C'est un peu comme toutes les histoires, c'est souvent la même chose, on se sent plus forte, plus belle, heureuse. Ce sont souvent les mêmes sentiments qui reviennent. Il n'y a rien d'original, rien d'unique. Simplement l'agréable sensation de se sentir vivre, de tout ressentir, un peu plus fort. Les mots me semblent vides de sens face à ces sourires qui ne me quittent plus, face à ces rires qui me font mal aux joues. Je ne sais pas comment décrire ce bien-être dans ses bras, je ne peux plus expliquer pourquoi je me sens bien, enfin. J'ai fait de son bonheur une chanson, ma chanson. Amour, j'en veux encore de ce bonheur.
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http://et.al0rs.cowblog.fr/commentaires-2708849.htmlWed, 29 Oct 2008 21:52:00 +0100http://et.al0rs.cowblog.fr/29-come-home-come-home-cause-i-ve-been-waiting-for-you-for-so-long-so-long-2708849.html
http://et.al0rs.cowblog.fr/28-c-est-new-york-qui-a-froid-et-moi-aussi-je-crois-2689236.html28. C'est New-York qui a froid, et moi aussi je crois,

L
es caractères ont changé, les routes ont dévié et pourtant, il y a cette impression de continuité qui flotte dans l'air. Un je ne sais quoi de rassurant, une chaleur enveloppante, comme les matins d'hiver où l'on joue avec la couette, loin des vitres embuées. La vie s'est écoulée trop rapidement, j'en redemande encore, de ce temps qui s'enfuit. Je suis avide de sensations, avide de sentiments, je goute à la vie, la vraie. Alors que les gens courent, s'engouffrent dans le métro à une vitesse déconcertante, alors qu'ils se pressent et me donnent le tournis, je prends mon temps. Le temps de savourer chaque instant, chaque minute, histoire de ne rater aucun bonheur que la vie m'offre. Le sac jeté sur l'épaule, la longue écharpe noire qui joue avec le vent, les talons qui claquent un peu trop fort, vous voyez, rien n'a changé. Je me pose encore sur les mêmes bancs, les mêmes musiques en tête, les mêmes rêves qui défilent devant les yeux. Parfois je détourne le regard et il est là, essoufflé par une longue course, de peur d'être en retard. Parfois je lève les yeux et elles sont là, avec leurs rires et leurs histoires, avec leurs craintes et le cœur lourd, et je les retrouve comme si elles ne m'avaient jamais quittée. A la terrasse d'un café, au détour d'une gare, un café crème dans les mains et des sourires aux inconnus, j'observe le va et vient des gens, ma vie qui coule entre leurs mains. J'attends qu'on me bouscule, qu'on m'entraine dans cet énorme tourbillon.
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http://et.al0rs.cowblog.fr/commentaires-2689236.htmlWed, 01 Oct 2008 18:52:04 +0200http://et.al0rs.cowblog.fr/28-c-est-new-york-qui-a-froid-et-moi-aussi-je-crois-2689236.html